décembre 9, 2004

Un autre fonds de revenu qui conduit à M. Belzberg : actionnaire principal de TorQuest dans Granby Steel Tanks

Cette semaine, le prix de l’introduction en bourse du fonds de revenu Grandby Industries a été déterminé.

TorQuest, une société de gestion de fonds d’investissement privé fondée par Brent Belzberg il y a trois ans et dont le siège se trouve à Toronto, a rejoint les rangs des investisseurs qui ont réalisé un désengagement d’investissement par le biais d’un fonds de revenu. TorQuest, qui a levé 180 millions de dollars auprès d’un groupe d’investisseurs extérieurs il y a trois ans, était l’actionnaire majoritaire de Granby Steel Tanks, une entreprise dont le siège se trouve à Granby, au Québec, qui se décrit comme « l’un des principaux fabricants de réservoirs de qualité destinés à l’entreposage résidentiel et commercial de mazout de chauffage et d’autres produits dérivés du pétrole. » Cette semaine, le prix de l’introduction en bourse du fonds de revenu Grandby Industries a été déterminé. L’émetteur qui plus tôt dans l’année a élargi son secteur d’activité de base en réalisant l’acquisition des activités de fabrication de tubes de cuivre gainé de Kamco Products a levé 73,8 millions de dollars en cédant 7,38 millions de parts à 10 $ par part. Ce prix devait avoir un rendement de 11,25 % à l’extrémité basse de la fourchette de précommercialisation de 11 à 12 %.

Pour sa part, TorQuest conserve une participation de 20 %. Pour ceux qui se souviennent, un autre fonds de revenu, Chemtrade Logistics, a été créé à partir d’une entité en partenariat avec M. Belzberg. En 2001, Chemtrade était issue de Marsulex qui quelques années auparavant était issue d’Harrowston. – — –

Il y a deux jours, PPI Acquisition Corp. a annoncé l’acquisition de 59 % de Proprietary Industries Inc., une société dont le siège se trouve à Calgary qui a fait l’objet de deux offres concurrentes. D’un point de vue extérieur, il semble que la bataille destinée à attirer l’attention des investisseurs soit terminée. Pas tout à fait, selon Vic Alboini, chef de la direction de Northern Financial Corp., l’autre soumissionnaire pour Proprietary Industries. L’offre considérable de Northern Financial sur le marché est de 0,70 $ par action. Cette offre qui expire le 14 décembre est supérieure de 0,6 $ à celle de PPI Acquisition Corp. Northern était l’une des deux entreprises soumissionnaires pour Proprietary Industries. L’autre soumissionnaire, PPI Acquisition Corp., a annoncé lundi soir qu’il avait réussi à acquérir 59,1 % des actions de Proprietary. L’offre de 0,70 $ par action de Northern qui détient 9,9 % de Proprietary expire le 14 décembre.

M. Alboini décrit la situation comme « étant dans la cinquième manche », ce qui peut vouloir dire que la partie n’est pas finie, sauf si un arrêt devient permanent. « Nous avons des options », déclare M. Alboini, qui dirige une entreprise publique qui détient Northern Securities, une société de courtage. « Il y a différents types d’options et nous devons toutes les utiliser, ajoute-t-il. Nous pensons encore pouvoir investir dans PPI. » M. Alboini né souhaite cependant pas entrer dans les détails de ces options.

Alors imaginons ces différentes options : Northern pourrait conserver sa participation ou annuler son offre ou laisser tomber son offre après son expiration ou tenter de conclure une transaction avec PPI Acquisition Corp. ou céder l’ensemble ou acheter plus d’actions. M. Alboini, qui a financé son offre avec des fonds empruntés, affirme qu’il né subit aucune pression financière et que le prix de base de toutes les actions de Proprietary qu’il a achetées est inférieur à 0,63 $ par action. D’un autre côté, le prix de base des actions que le soumissionnaire a acheté depuis que Northern est entrée en lice avec son offre est d’environ 0,67 $ par action. À la clôture de la bourse hier, l’action de Proprietary a terminé à 0,65 $ – — –

L’un des facteurs indiquant combien le marché des petits exploitants de ressources naturelles est actif est que CastleRock Resources Inc. a rehaussé le montant qu’elle espère lever grâce au financement de reçus de souscription. L’entreprise, dont les actions sont cotées à l’indice TSX Venture Exchange, espère désormais lever 9,5 millions de dollars grâce à une offre de reçus de souscription à un prix de 0,12 $ par reçu.

Si les sociétés de courtage First Associates et Canaccord réussissent à obtenir ce montant de capital, le volume de la transaction atteindra près du double de celui prévu initialement par l’émetteur. L’idée initiale était de réaliser un financement compris entre 2 et 4 millions de dollars, même si l’émetteur était en mesure de lever 5,75 millions de dollars. L’émetteur a ensuite augmenté le volume de la transaction à 8 millions de dollars. Ce financement fait partie d’un plan en deux étapes qui correspond essentiellement à une relance de CastleRock, une société dirigée par John McBride qui a connu des périodes difficiles suite à aux médiocres résultats de son projet d’exploration de mines de cuivre en Arizona. M. McBride et son équipe ont cherché des moyens d’offrir une seconde chance à leur actionnaire.

Dans le cadre de cette relance, CastleRock fusionnera avec Andina Minerals Inc., une entreprise minière privée sous le contrôle de Sean Harvey, un dirigeant d’entreprise minière réputé qui a dirigé TVX Mining avant sa fusion avec Kinross. Depuis cette transaction, M. Harvey a prospecté au Chili et au Mexique. Une fois la fusion réalisée les actionnaires doivent voter à la fin du mois – M. Harvey deviendra le principal actionnaire de la nouvelle société CastleRock. Le financement de 9,5 millions de dollars renforcera les activités d’exploration de mines de la société. Dans le cadre de ce financement, les investisseurs ont acheté des reçus de souscription qui seront convertis en actions ordinaires, si les actionnaires de CastleRock approuvent la fusion avec Andina Minerals. Chaque reçu correspond à une action ordinaire plus un bon de souscription pour une demi-action.

Source : Financial Post